Différents projets d’aménagement
Les projets d’aménagement : création de ZAC (Zone d’activité Concertée), développement d’un éco-quartier, rénovation urbaine, réhabilitation de logements… De plus en plus souvent, ces projets en zone urbaine sont proches de voies routières, ou même ferroviaires. L’impact de la route sur la qualité de l’air de la zone peut être perceptible, et doit être connu et démontré. Dans ces cas d’aménagements, la note méthodologique du CEREMA ne s’applique pas stricto sensu, mais sert de cadre de référence et apporte des éléments d’évaluation. Nous adaptons dans ce cas notre étude au contexte local : présence de sources industrielles, de routes à fort trafic à proximité, localisation des établissements sensibles (écoles, crèches…). Nous réalisons des mesures des polluants, et vous proposons, si l’étude le nécessite, une modélisation 2D ou 3D, pour vous permettre de visualiser sur des cartes l’impact des routes environnantes existantes sur la zone, mais aussi l’incidence de votre aménagement sur la qualité de l’air.
Ces études peuvent être conduites en amont de la réalisation du projet, par exemple dans le cadre d’une étude au cas-par-cas, ou bien lorsque l’autorité environnementale demande des compléments à une évaluation déjà produite. Il peut s’agir aussi d’une volonté du maître d’ouvrage de connaître le niveau de pollution atmosphérique sur la zone du projet, pour adapter les formes urbaines ou le positionnement ou la disposition des futurs bâtiments.
ISPIRA vous propose une étude dont le niveau sera adapté au contexte et aux enjeux : généralement, des mesures de dioxyde d’azote et de particules PM10 sont suffisantes. Cependant, des prélèvements de PM2,5, de BTEX dont benzène, de métaux, de HAP, de monoxyde de carbone, de dioxyde de soufre et de 1,3-butadiène peuvent venir compléter ces mesures. La durée des études peut aussi varier, ISPIRA peut vous proposer des mesures sur une période de quelques jours à 2 mois. Une modélisation peut si besoin venir compléter cette évaluation de l’état initial par des modélisations des états futurs, avec et sans projet, de façon à connaître leur incidence sur la qualité de l’air ; ou bien, dans le cas d’aménagements, pour estimer l’impact des sources environnantes sur les futurs habitants.
Les études plus spécifiques
ISPIRA peut réaliser des études innovantes, ou plus spécifiques, pour répondre à toutes vos demandes relatives à la qualité de l’air. Nous pouvons conduire des mesures de pesticides dans l’air, dans des environnements ou des établissements accueillant du public à proximité de zones d’épandages agricoles. Par exemple, nous avons mesuré la décroissance temporelle et spatiale du glyphosate dans l’air après le traitement d’une zone sur laquelle cet herbicide avait été épandu. Nous avons également mesuré la corrosivité de l’atmosphère avant la mise en œuvre d’acier sur un chantier.
Nous pouvons également mesurer toutes sortes de polluants, tels que par exemple du mercure gazeux, des PCB (polychlorobiphényles) dans des entrepôts ou sites d’entreposage d’équipements contenant ou ayant historiquement contenu des PCB, ou les dioxines et furanes en proximité des usines d’incinération d’ordures ménagères (UOIM). Des relevés d’ammoniac, d’hydrogène sulfuré (H2S) ou d’odeurs sont aussi couramment menés par ISPIRA.