Notre offre de surveillance environnementale


Mesure de la qualité de l’air extérieur

Pour tous vos projets liés à la qualité de l’air extérieur, ISPIRA vous propose de conduire des études dans les règles de l’art, selon des méthodologies reconnues.

Nous pouvons intervenir pour des études sur des infrastructures routières ou ferroviaires, des ports, des aéroports, des ICPE, des aménagements urbains, des équipements sportifs, des chantiers, des travaux… Sans oublier toutes les autres études, de la plus simple à la plus complexe, qui nécessitent de connaître les niveaux de polluants divers.

Les projets relevant d’une ou plusieurs rubriques énumérées dans l’annexe à l’article R122-2 du code de l’Environnement font l’objet d’une évaluation environnementale, de façon systématique ou après un examen au cas par cas.

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Etudes environnementales

ISPIRA répond au volet air et santé des études environnementales. Les études préalables et notamment le volet « air et santé » des études d’environnement, doivent fournir les éléments techniques nécessaires à la rédaction de l’étude d’impact (conformément à l’article R122-5 du code de l’environnement) présentée à l’enquête publique :

 

Pour les projets d’infrastructures routières, nous appliquons la méthodologie portée par la note technique du 22 février 2019 relative à la prise en compte des effets sur la santé de la pollution de l’air dans les études d’impact des infrastructures routières (qui remplace la note annexée à la circulaire du 25 février 2005) et son guide méthodologique annexé, rédigé par le CEREMA :

  • Détermination du niveau d’études approprié, allant du niveau IV (le plus simple) au niveau I (le plus complexe). En première approche, ce niveau d’études est défini à l’aide de trois critères, qui sont la charge prévisionnelle de trafic à l’horizon d’étude le plus lointain, la densité de population correspondant à la zone la plus densément peuplée traversée par le projet, et la longueur du projet.
  • Étude bibliographique, recueil des données existantes auprès du réseau de surveillance de la qualité de l’air local, identification des lieux accueillant du public vulnérable, densité de population… Il s’agit ici de recueillir toutes les informations relatives à la qualité de l’air existante dans la zone du projet, ainsi que d’étudier les populations présentes dans la zone d’étude. L’état actuel est en effet primordial pour faire apparaître les enjeux principaux relatifs à la qualité de l’air et à la santé. L’analyse des documents de planification existants, et en particulier du PPA local (Plan de Protection de l’Atmosphère) peut s’ajouter à cette étude bibliographique, avec des méthodes éprouvées : dioxyde d’azote, particules PM10 et PM2,5, benzène, métaux, HAP dont benzo[a]pyrène, monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, 1,3-butadiène… ISPIRA vous accompagne en vous conseillant sur la nécessité de mesurer ou pas ces polluants selon le niveau d’étude identifié. ISPIRA conduit des campagnes de mesure des polluants concernés, par échantillonnage passif, analyseurs ou préleveurs automatiques. ISPIRA possède ses propres appareils de mesure, ce qui nous permet d’être réactifs et compétitifs.
  • Calculs d’émissions sur tout le réseau d’étude pour les polluants indiqués dans le guide méthodologique sur le volet « air et santé » des études d’impact routières du CEREMA. Cette étape consiste à évaluer les émissions atmosphériques liées au trafic routier attendu sur l’ensemble des axes de la zone d’étude.
  • Modélisation à plusieurs horizons avec et sans projet. Les horizons étudiés correspondent généralement à l’horizon actuel, à la date de mise en service du projet, et à 20 ans après la mise en service du projet. Les modélisations sont validées par comparaison des résultats obtenus pour l’état initial aux valeurs mesurées lors des campagnes de mesure
  • Impact du projet sur la santé : Indice Pollution – Population (IPP, qui est un indicateur qui représente de manière synthétique l’exposition potentielle des personnes à la pollution atmosphérique due au projet routier et aux voies impactées par celui-ci) et évaluation quantitative des risques sanitaires (ERS) menée conformément à la méthodologie en vigueur.
  • Monétarisation et analyse des coûts collectifs, impacts du projet en phase chantier, mesures ERC

Ces projets d’infrastructures routières peuvent concerner des rocades, des aménagements de routes nationales, départementales ou autoroutes, des créations de voies réservées aux transports en commun, des créations de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service).

Les campagnes de mesures peuvent porter sur des périodes allant d’une à deux semaines jusqu’à plusieurs mois. En cas d’étude de niveau I (le plus complexe), les mesures portent sur des durées importantes, d’un mois au minimum, et idéalement de quatre fois 15 jours, ou 2 fois un mois, de façon à être représentatives des variations saisonnières.

Notre équipe est spécialisée
en diagnostic et conseil en
environnement.

etude impact environnement

Différents projets d’aménagement

Les projets d’aménagement : création de ZAC (Zone d’activité Concertée), développement d’un éco-quartier, rénovation urbaine, réhabilitation de logements… De plus en plus souvent, ces projets en zone urbaine sont proches de voies routières, ou même ferroviaires. L’impact de la route sur la qualité de l’air de la zone peut être perceptible, et doit être connu et démontré.  Dans ces cas d’aménagements, la note méthodologique du CEREMA ne s’applique pas stricto sensu, mais sert de cadre de référence et apporte des éléments d’évaluation. Nous adaptons dans ce cas notre étude au contexte local : présence de sources industrielles, de routes à fort trafic à proximité, localisation des établissements sensibles (écoles, crèches…). Nous réalisons des mesures des polluants, et vous proposons, si l’étude le nécessite, une modélisation 2D ou 3D, pour vous permettre de visualiser sur des cartes l’impact des routes environnantes existantes sur la zone, mais aussi l’incidence de votre aménagement sur la qualité de l’air.

 

Ces études peuvent être conduites en amont de la réalisation du projet, par exemple dans le cadre d’une étude au cas-par-cas, ou bien lorsque l’autorité environnementale demande des compléments à une évaluation déjà produite. Il peut s’agir aussi d’une volonté du maître d’ouvrage de connaître le niveau de pollution atmosphérique sur la zone du projet, pour adapter les formes urbaines ou le positionnement ou la disposition des futurs bâtiments.

 

ISPIRA vous propose une étude dont le niveau sera adapté au contexte et aux enjeux : généralement, des mesures de dioxyde d’azote et de particules PM10 sont suffisantes. Cependant, des prélèvements de PM2,5, de BTEX dont benzène, de métaux, de HAP, de monoxyde de carbone, de dioxyde de soufre et de 1,3-butadiène peuvent venir compléter ces mesures. La durée des études peut aussi varier, ISPIRA peut vous proposer des mesures sur une période de quelques jours à 2 mois. Une modélisation peut si besoin venir compléter cette évaluation de l’état initial par des modélisations des états futurs, avec et sans projet, de façon à connaître leur incidence sur la qualité de l’air ; ou bien, dans le cas d’aménagements, pour estimer l’impact des sources environnantes sur les futurs habitants.

 

Les études plus spécifiques

ISPIRA peut réaliser des études innovantes, ou plus spécifiques, pour répondre à toutes vos demandes relatives à la qualité de l’air. Nous pouvons conduire des mesures de pesticides dans l’air, dans des environnements ou des établissements accueillant du public à proximité de zones d’épandages agricoles. Par exemple, nous avons mesuré la décroissance temporelle et spatiale du glyphosate dans l’air après le traitement d’une zone sur laquelle cet herbicide avait été épandu. Nous avons également mesuré la corrosivité de l’atmosphère avant la mise en œuvre d’acier sur un chantier.

Nous pouvons également mesurer toutes sortes de polluants, tels que par exemple du mercure gazeux, des PCB (polychlorobiphényles) dans des entrepôts ou sites d’entreposage d’équipements contenant ou ayant historiquement contenu des PCB, ou les dioxines et furanes en proximité des usines d’incinération d’ordures ménagères (UOIM). Des relevés d’ammoniac, d’hydrogène sulfuré (H2S) ou d’odeurs sont aussi couramment menés par ISPIRA.

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dédiées à l’environnement