Plasturgie et Composites


Mesure de la qualité de l’air dans la plasturgie et les composites

Dans les secteurs de la plasturgie et des composites, la qualité de l’air est un enjeu majeur.

  • Enjeu sanitaire pour le personnel dans les ateliers de fabrication et transformation des matières plastiques.
  • Enjeu environnemental lié aux rejets atmosphériques des usines (COV, poussières, …)

Pour ces raisons, la réflexion autour de la qualité de l’air doit être totalement intégrée à la modernisation de l’outil de production et à la mutation vers l’industrie du futur.

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Secteur industriel de la plasturgie et des composites

Dans l’industrie de la plasturgie et des composites, nos experts vous accompagnent pour la mesure et l’évaluation du risque d’exposition professionnelle de vos opérateurs aux différents agents dangereux (COV, styrène, acétone, formaldéhyde, poussières…) et vous assistent pour la maîtrise des émissions atmosphériques, par le biais de mesures in-situ et de conseils et recommandations vis-à-vis de vos activités et de vos installations.

Forte de son expérience acquise dans ce secteur, ISPIRA vous propose un accompagnement complet sur la base des résultats des mesures et conformément au cadre réglementaire de vos activités.

Notre équipe a de nombreuses références dans les secteurs de la plasturgie et des composites.

Expertise technique de la qualité de l’air

Cette expertise technique tient compte de vos contraintes métier, opérationnelles et budgétaires et se déroule selon les axes suivants :

  • L’évaluation du risque d’exposition aux agents chimiques (COV, formaldéhyde, styrène, poussières, etc.) :
    • ​Pour les industriels utilisant de la résine polyester, le suivi et la maîtrise de l’exposition au styrène fait l’objet d’une vigilance renforcée depuis la publication du décret n° 2016-344 du 23 mars 2016 fixant une valeur limite d’exposition professionnelle contraignante pour le styrène, abaissant la valeur moyenne d’exposition journalière (VLEP) et introduisant une valeur limite court terme (VLCT). Le styrène est particulièrement suivi en raison de son classement CMR 2B, mais aussi par rapport à ses effets neurotoxiques (diminution de la capacité auditive par exemple).
    • ​Dans la plasturgie, on surveille la pollution due aux matières plastiques utilisées à froid et notamment la pollution au formaldéhyde, classé CMR 1B et au phénol, retrouvé dans la fabrication des phénoplastes.
    • ​La pollution due aux matières plastiques lors de leur transformation à chaud (formaldéhyde, acide acétique, acrylonitrile, certains composés bromés et chlorés pour les CMR, autres aldéhydes, phénols et ozone pour les irritants, isocyanates et anhydride phtalique pour les allergènes).
    • Tout process avec utilisation de solvants (acétone, alcool, DMF…) ou de décapants pour le nettoyage et la préparation des moules. Le nettoyage des outils implique aussi une exposition (notamment l’utilisation d’acétone) est également source de risque.
    • De manière moins spécifique dans les ateliers d’usinage et ponçage des pièces en plastique, on constate souvent la présence de poussières en suspension dans l’air, émises par les différents process et pouvant représenter des risques d’exposition par inhalation.

 

  • Le contrôle et la maîtrise des rejets atmosphériques (directive 99/13/CE du 11 mars 1999) :
    • ​Les rejets des COV à l’atmosphère sont souvent règlementés par arrêté préfectoral selon le classement ICPE de l’entreprise.
    • L’augmentation de la ventilation des ateliers pour répondre aux nouvelles règlementations sur l’exposition professionnelle a souvent pour conséquence la canalisation des émissions des COV qui peut entraîner le dépassement des limites réglementaires d’émission de leurs rejets à l’atmosphère. Nos experts accompagnent les industriels aussi bien dans la mesure que dans le choix et la mise en œuvre de solutions de traitement (oxydation thermique, charbon actif, lavage physico-chimique, etc.).
    • L’élaboration d’un plan de gestion des solvants (PGS) est une étape fondamentale pour la qualification et la quantification des émissions des COV dans l’air.

 

  • L’évolution de votre process de fabrication et/ou de votre outil de production :
    • Une solution de maîtrise des émissions peut consister à travailler avec de nouveaux matériaux ou de nouvelles formulations, plus faiblement émissives.
    • En complément ou en alternative au changement de matières premières, vous pouvez faire évoluer votre process de fabrication: moule fermé, injection, infusion, etc.
    • Il est également possible de travailler sur l’aménagement des ateliers: travaux d’isolation de certains process, aspirations à la source, mise en dépression/surpression de certaines zones, concentration des process les plus émissifs et canalisation des rejets vers des systèmes de traitement mutualisés.
    • Nous pouvons vous accompagner dans l’étude de ces solutions et dans l’évaluation de l’impact réel sur l’exposition chimique et les émissions industrielles.
    • Sur ces sujets, quand l’industriel le souhaite, nous avons l’habitude de travailler en relation avec les organismes de contrôle comme la CARSAT, la DREAL, l’inspection du travail, la médecine du travail.
  • L’assistance technique pour la définition et le dimensionnement d’une ventilation adaptée au captage des COV et des poussières :
  • Etude du contexte réglementaire, analyse des rapports d’évaluation des VLEP, visite instrumentée de l’usine et de ses installations. Le code du travail appréhende le risque chimique dans son ensemble. Les règles générales de prévention des risques liés aux ACD (Agents Chimiques Dangereux) sont issus des articles R 4412-1 à R 4412-57 du code du travail. Les experts d’ISPIRA réalisent l’analyse critique des rapports d’évaluation des VLEP et la visite instrumentée de l’usine (cartographie des COV) afin de cibler les process et les zones à risque d’exposition pour les opérateurs et de proposer des solutions techniques adaptées aux problématiques de l’industriel.
  • Rédaction du Cahier des Charges fonctionnel des installations de ventilation et de traitement d’air. L’étude effectuée vise réduire l’exposition aux ACD par la qualification et le dimensionnement préliminaire d’installations de ventilation industrielle et de traitement des émissions atmosphériques.

 

  • L’étude comparative des solutions techniques de mesure et de traitement de l’air :
    • Analyse des avantages et des inconvénients des différents dispositifs, évaluations des coûts d’installation et des coûts de maintenance.
    • Etude technicoéconomique.
    • Elaboration du dossier de consultations des entreprises pour la mise en œuvre des solutions de mesure, détection, ventilation et traitement de gaz et poussières.
    • Analyse des offres et accompagnement à la prise de décision pour le choix des fournisseurs.
    • Suivi du chantier et audit technique de réception des installations.

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