Piscines et Centres aquatiques


Mesure de la qualité de l’air dans les piscines et centres aquatiques

Les centres aquatiques, piscines, thermes, centres de balnéothérapie, spas et saunas sont des espaces particuliers du point de vue de la qualité de l’air, du fait de l’interface entre l’air et l’eau, de l’accueil de public, et de la nécessité de désinfecter l’eau des bassins. La température y est souvent élevée, pour le confort des usagers, avec une forte hygrométrie. Il s’agit souvent de grands espaces couverts, impliquant d’important volumes d’air, compliquant ainsi le renouvellement de l’air.

Enfin, la désinfection de l’eau par le chlore ou par le brome entraine la formation de composés chimiques pouvant polluer l’air de ces établissements. En ce sens, les établissements aquatiques sont considérés comme des locaux à pollution spécifique.

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Polluants des piscines

Dans les piscines et les centres aquatiques, le principal risque de santé est lié à la formation et à la diffusion dans l’air des halles des bassins de trichloramine et, dans une moindre mesure, de trihalométhanes. Ces composés, responsables de l’odeur caractéristique « de chlore » dans les établissements de baignade couverts peuvent également être responsables d’effets plus nocifs :

  • La trichloramine (aussi appelé trichlorure d’azote, NCl3) est un agent chimique volatil très irritant. Ce composé peut provoquer des effets aussi bien à court et à long terme comme par exemple des irritations des yeux, de la peau et des voies respiratoires, des rhinites et des asthmes. Ces deux dernières pathologies pouvant être reconnues comme maladies professionnelles.
  • Les trihalométhanes (THM) constituent une famille chimique dont le représentant le plus connu est le chloroforme (CHCl3). Il est classé cancérogène probable pour l’homme (groupe 2B) par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer).

Ces polluants, présents à la fois dans l’air et dans l’eau, proviennent de la réaction entre le chlore (ou le brome) apporté pour la désinfection de l’eau, et les matières organiques, en particulier l’azote, apportées par les baigneurs (sueur, salive, urine, etc.).

Les teneurs rencontrées sont très variables et dépendent de multiples facteurs : degré de chloration, nombre de baigneurs, température de l’eau et de l’air, efficacité de la ventilation, mais également du type d’activité proposée. En effet, les activités à remous (jacuzzi, toboggans, jets d’eau, vagues artificielles) entrainent des gouttelettes et une agitation des bassins, et favorisent le transfert des composés dans l’air.

Confort des usagers et protection du personnel

Les usagers des piscines sont majoritairement soumis aux effets court terme des polluants présents dans l’air des centres aquatiques. En plus des odeurs et de l’inconfort ressenti, des irritations des yeux et des voies respiratoires sont possibles chez les personnes les plus sensibles, et en particulier les jeunes enfants.

Le personnel des piscines, en particulier les Maitres-Nageurs-Sauveteurs (MNS), travaillant à proximité des bassins, sont soumis aux effets long terme des polluants présents dans l’air des halles de baignades. Le personnel des piscines est recensé dans le tableau 66 des maladies professionnelles, pour les rhinites et asthmes professionnels.

L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a proposé une valeur limite sur le long terme dite de confort pour la trichloramine égale à 0,5 mg/m3, tandis que l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) recommande de ne pas dépasser une teneur de 0,3 mg/m3.

La circulaire DGS/EA4 2008-65 du 22 février 2008 impose aux piscines des mesures de trichloramines et de trihalométhanes dans l’air deux fois par an.

Cette circulaire est relative aux dispositions réglementaires applicables aux piscines ouvertes au public, à l’utilisation des produits et procédés de traitement de l’eau et notamment à ceux mettant en œuvre des lampes à rayonnement ultraviolet (UV) pour la déchloramination des eaux.

ISPIRA accompagne les établissements aquatiques dans la mesure de l’exposition professionnelle, la cartographie des halles de bassin, l’optimisation de la ventilation, et la diminution de l’impact des activités spécifiques.

Nos équipes vous accompagnent pour améliorer la qualité de l’air dans vos centres aquatiques.

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Suivi de la trichloramine en continu par capteurs

En complément des mesures réglementaires de trichloramine dans l’air, ISPIRA propose une surveillance en continu des taux de trichloramine dans l’air des centres aquatiques.

Cet outil de diagnostic permet :

  • de définir le bon plan d’action à mettre en place afin de limiter l’accumulation de trichloramine dans l’air,
  • d’être alerté en cas de dépassements des seuils sanitaires,
  • de sensibiliser à la qualité de l’air les exploitants et les différents intervenants présents sur site.

Autres demandes

Nos équipes peuvent également vous accompagner sur tous les autres sujets en lien avec la qualité de l’air :

  • Contrôle de la qualité de l’air suite à un sinistre
  • Assistance à maîtrise d’ouvrage dans la réalisation de vos appels d’offres, le pilotage de vos plans d’actions et projets de mise en œuvre.
  • Ingénierie, bureau d’étude
  • Communication
  • Expertise judiciaire

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