Ports et aéroports


Mesure de la qualité de l’air dans les ports et les aéroports

Les infrastructures importantes comme les ports et aéroports peuvent faire l’objet d’études environnementales spécifiques à la qualité de l’air. Les sources des émissions de polluants au niveau de ces sites peuvent être liées aux activités de dragage des travaux terrestres et maritime, au trafic maritime ou aérien, au trafic routier des passagers et employés sur les plateformes mais également aux alentours, au transfert de carburant vers les aéronefs, au stockage d’hydrocarbures, aux industries environnantes ou hébergées, etc. Ces plateformes peuvent être insérées dans des environnements plus ou moins urbanisés, générer des nuisances et dégrader la qualité de l’air.

Demander un devis

Etudes complexes

ISPIRA intervient pour réaliser ces études complexes dans le cadre de projets de travaux d’extension, d’aménagement ou de modernisation de ces sites, dans le cadre d’études d’impact pour répondre aux demandes de l’Autorité Environnementale, de l’ACNUSA (Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires), de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), de l’exploitant, ou encore suite à la demande des riverains. ISPIRA vous accompagne pour réaliser ces études, de la contextualisation du sujet au rendu du livrable.

Suivi de chantier

Dans le cas de suivi de chantier, ISPIRA s’adapte aux enjeux rencontrés et vous propose une réponse adaptée à votre problématique. Les sources de polluants sur les chantiers sont nombreuses. Il peut s’agir d’émissions dues aux engins de travaux et groupes électrogènes, à la pose de bitumes et enrobés, aux émissions accidentelles ou diffuses de produits stockés, à l’envol et remise en suspension de poussières par les zones dédiées au stockage des matériaux pulvérulents et aux vracs secs, ou bien encore lors de la circulation des engins, et toutes opérations liées aux opérations de terrassement.

Notre équipe connaît très bien le contexte spécifique des ports et aéroports.

ISPIRA réalise ces études complexes dans les règles de l’art

ISPIRA réalise l’ensemble de ces études complexes dans les règles de l’art en vous proposant :

  • Une étude bibliographique​ recueillant toutes les informations relatives à la qualité de l’air existante dans la zone du projet. L’état actuel est en effet primordial pour faire apparaître les enjeux principaux relatifs à la qualité de l’air et à la santé. Cet état de l’art s’appuie sur :
    • Les documents de planification locaux et régionaux (PPA, SRADDET, SRCAE, PRSE, PDU…)
    • Les données existantes auprès du réseau de surveillance de la qualité de l’air local, qui dispose de stations fixes sur le territoire.
    • Le descriptif des polluants étudiés, présentant leurs sources et leurs enjeux sanitaires.
    • L’inventaire des émissions de polluants atmosphériques sur la zone d’étude à partir des données disponibles auprès de l’AASQA et de la DREAL du territoire.
    • Les informations relatives aux sources de polluants environnantes (ICPE, IREP …)
    • L’étude des populations présentes dans la zone d’étude (identification des lieux accueillant du public vulnérable, densité de population, décompte de la population…).
    • Les données météorologiques  à partir des données statistiques de la station Météo-France la plus représentative de la zone.
  • Un plan d’échantillonnage adapté au contexte et aux enjeux. Nous réalisons ces prélèvements avec des méthodes de références et nous nous adaptons à votre demande en réalisant ces mesures sur la zone du projet faisant l’objet d’études environnementales, ainsi que, si nécessaire, sur des points qui s’avèrent pertinents pour la compréhension de la problématique : point témoin dans un secteur non concerné par le projet, doublon sur une station fixe du réseau de surveillance local (AASQA)… Nos ingénieurs s’adaptent aux contraintes de terrains existantes comme la nécessité de disposer d’une alimentation électrique pour certains appareils de mesure.
  • Une ou plusieurs campagnes de mesures à des saisonnalités différentes avec des méthodes éprouvées : mesures par échantillonnage passif et/ou utilisation de préleveurs automatiques. ISPIRA possède ses propres appareils de mesure, ce qui nous permet d’être réactifs et compétitifs. Les mesures portent sur des durées variables, de quelques jours à plusieurs mois.
  • Le rendu d’un livrable clair et complet composé :
    • De l’étude bibliographique présentée ci-dessus.
    • La synthèse de l’ensemble des données relevées présentant les enjeux de la zone en étude. Les nuisances potentielles doivent être connues et identifiées pour permettre de proposer des leviers d’action (pour les chantiers par exemple, mise en place de bâches ou de dispositifs d’arrosage au niveau des aires de stockage des matériaux, suivi de la conformité des engins de chantier, arrêt de certaines activités en cas de vents forts etc.)
    • Les résultats présentés sont interprétés et illustrés à l’aide de tableaux, graphiques et cartes permettant une compréhension claire et précise des résultats obtenus. Ces derniers sont également comparés aux valeurs réglementaires (valeurs cibles, valeurs guides etc.)
    • Il est possible de compléter ce livrable par le calcul des émissions du trafic maritime ou routier mais également par la modélisation de la dispersion atmosphérique (modélisation 3D en cas de forts enjeux).

 

Dans le cas de suivi de chantiers longue durée, entres autres, ISPIRA peut vous proposer des mesures en temps réel et en continu à l’aide de stations connectées qui peuvent si besoin vous alerter par mail ou SMS en cas de dépassement des valeurs réglementaires. ISPIRA peut vous transmettre des rapports réguliers comprenant l’interprétation des données accompagnées de recommandations adaptées au contexte aéroportuaire et portuaire étudié.

 

Toute notre équipe intervient très rapidement sur site pour la réalisation de la campagne de mesures in-situ de polluants atmosphériques. Lors de ces études, selon la problématique rencontrée différents polluants peuvent être recherchés. Il peut s’agir des polluants les plus communs dits « composés traceurs » comme le dioxyde d’azote, le benzène ou les particules mais également de polluants émergents tels que le 1,3 butadiène.

 

  • Le dioxyde d’azote (NO2) appartient à la famille des oxydes d’azotes, aussi appelés NOx. Ces derniers sont majoritairement issus des transports (trafic routier et non routier), du secteur industriel (production d’énergie, traitements des déchets) et du secteur résidentiel-tertiaire (chauffage). Dans l’atmosphère le NO2 se forme à partir du monoxyde d’azote qui provient de la combustion de combustibles fossiles. C’est un gaz irritant pour les bronches.
  • Les particules en suspension (PM10 et PM2,5) peuvent être primaires ou secondaires, elles sont dites primaires lorsqu’elles sont émises directement dans l’atmosphère (érosion des sols, sel de mer, combustion d’énergie fossile) et secondaires lorsqu’elles sont formées in-situ dans l’atmosphère par des processus physico-chimiques complexes. Les sources de particules sont variées et peuvent être naturelles comme le pollen, les embruns ou anthropiques comme la suie ou les poussières industrielles. Les particules ont des conséquences sanitaires et climatiques considérables. Par inhalation elles vont pénétrer plus ou moins profondément selon leur taille dans le système respiratoire. En effet, les particules PM2,5 (diamètre < 2,5µm) peuvent pénétrer jusqu’au alvéoles pulmonaires alors que les particules PM10 (diamètre < 10µm) peuvent être éliminées au niveau du système naso-pharagien. Les particules les plus fines sont ainsi les plus dangereuses. Aujourd’hui seules les PM2,5 et PM10 sont réglementées, cependant il existe également des particules ultrafines aussi appelées PUF de taille inférieure à 1µm de diamètre qui ne sont pas réglementées. Celles-ci sont non seulement de plus de petites tailles mais également plus nombreuses et peuvent être plus nocives. Selon leur composition les particules sont également plus ou moins dangereuses, elles peuvent être composées de sels, de nitrates, de composés organiques carbonés (HAP, oxydes) de métaux. Les particules peuvent se comporter comme vecteur de polluants et/ou d’agents infectieux.
  • Les composés organiques volatils (COV) et hydrocarbures tels que BTEX (benzène, toluène, éthylbenzène, xylène) mais également les HAP, le naphtalène, le 1,3 butadiène, le 1,2-dichloroéthane etc., proviennent de sources mobiles (transports), de procédés industriels (industries chimiques, raffinage de pétrole, évaporation des bacs de stockage pétroliers, remplissage des réservoirs automobiles, stockages de solvants). Certains COV sont également émis naturellement par le milieu naturel comme le benzène qui est émis par les volcans et les feux de forêt. Ce dernier est un composé toxique classé comme cancérigène avéré par l’homme par le CIRC depuis 1979.
  • L’ozone est un polluant secondaire formée à partir de NOx et de COV. Dans la basse atmosphère (troposphère), l’ozone affecte les écosystèmes et la santé humaine. Il peut pénétrer profondément dans l’appareil pulmonaire, réagir sur les composantes cellulaires et affecter les capacités respiratoires. Il a également un effet néfaste sur la végétation comme sur les rendements des cultures par exemple et sur certains matériaux.
  • Le dioxyde de soufre (SO2) est majoritairement produit par la production des énergies fossiles. Aujourd’hui il ne représente plus un enjeu sanitaire majeur puisque la réglementation impose depuis de nombreuses années une réduction progressive de la teneur en soufre des carburants et plus particulièrement du gazole induisant une baisse de ce polluant dans l’air. Néanmoins cette réglementation ne s’applique pas aux carburants marins qui contiennent encore une teneur en soufre diminuée à 0,5% depuis le 1er janvier 2020. Ce polluant peut ainsi être présent au niveau des ports.

Les métaux tels que le chrome, nickel, le cadmium, l’arsenic et le plomb proviennent de la combustion des combustibles fossiles (charbon, pétrole), de quelques procédés industriels (métallurgie des métaux non ferreux notamment) mais également des ordures ménagères. Certains de ces métaux sont réglementés dans les particules PM10. Les métaux impactent la santé humaine puisqu’ils peuvent s’accumuler dans l’organisme et provoquer des effets toxiques à court ou long terme. Ils peuvent affecter les fonctions rénales, respiratoires, le système nerveux… Le nickel mais également le cadmium et le plomb sont classés cancérigènes.

Consultez l’ensemble de nos réalisations
dédiées à l’environnement