L’équipe d’ISPIRA à Clichy a accueilli en stage d’observation de seconde Maxine pour une semaine. Elle a pu consulter et se documenter sur nos métiers avec les modules pour les lycéens de « L’Air et moi« . Elle a eu des explications sur les parcours et les métiers d’ingénieure d’étude en qualité de l’air par nos jeunes ingénieures et elle a pu rédiger un article sur la qualité de l’air intérieur.
Maxine a recherché des images libres de droit et a inclus une synthèse sur une mission de mesure réalisée par ISPIRA, que nous publions ci-après.
Découvrez son travail et son engagement pour comprendre les enjeux de la qualité de l’air intérieur.
La qualité de l’air intérieur
La qualité de l’air intérieur est déterminée par divers facteurs tels que la température, l’humidité et les odeurs. Contrairement à l’air extérieur, l’air intérieur est souvent plus pollué. En effet, il comprend non seulement les polluants extérieurs, mais aussi ceux générés par les occupants et leurs activités comme la cuisine, le bricolage, la peinture ou encore le ménage. De plus, certains meubles peuvent émettre des substances toxiques à cause des matériaux utilisés. L’humidité est également un facteur important car elle peut favoriser la croissance de moisissures.
Nous passons entre 16 et 22 heures par jour à l’intérieur, il est donc crucial que l’air que nous respirons soit sain. Les polluants présents à l’intérieur peuvent rendre la vie des occupants inconfortable. Par exemple, les moisissures peuvent provoquer des allergies, des infections, ou des problèmes respiratoires comme l’asthme. Ces polluants ont des effets néfastes sur la santé humaine, pouvant causer des accidents vasculaires cérébraux, des troubles cardiaques, ou encore de l’hypertension. Ils peuvent également affecter notre capacité à travailler en provoquant des maux de tête, de l’anxiété, et des difficultés de concentration.
Il est possible de mesurer la qualité de l’air intérieur grâce à certains dispositifs et méthodes de laboratoire.
En fonction des résultats, des solutions peuvent être mises en place, comme l’installation de systèmes de ventilation, tels que des fenêtres, des grilles d’aération, ou des VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée).
Synthèse d’une Mission de Mesure de la Qualité de l’Air Intérieur menée par ISPIRA
Contexte de la Mission Pendant mon stage chez ISPIRA, j’ai eu l’opportunité de me documenter et d’avoir eu des explications sur une étude sur la qualité de l’air intérieur (QAI) menée par ISPIRA dans une plateforme logistique. Cette mission avait pour objectif d’assurer que la qualité de l’air dans les locaux respecte les normes en vigueur, en prenant en compte la présence d’activités de tri des colis.
Méthodes de Mesure Utilisées Pour évaluer la QAI, ISPIRA a utilisé plusieurs méthodes et équipements spécialisés :
- Particules Fines (PM2.5, PM10) : Utilisation d’un compteur de particules pour mesurer les concentrations de particules fines dans l’air.
- Polluants Microbiologiques : Prélèvements d’air analysés en laboratoire pour détecter la présence de bactéries et de moisissures.
- Dioxyde de Carbone (CO2), Température et Humidité Relative : Mesurés pour évaluer le renouvellement de l’air et les conditions de confort.
Résultats des Mesures
- Concentration en Particules Fines :
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- Les concentrations de PM2.5 et PM10 étaient souvent plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur, surtout dans certains vestiaires.
- Les valeurs relevées dépassaient parfois les limites recommandées par l’OMS pour une exposition prolongée.
- Polluants Microbiologiques :
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- Les niveaux de flore aérobie totale étaient plus élevés à l’intérieur, indiquant une source interne de pollution, mais restaient en dessous des limites acceptables.
- Les moisissures étaient présentes en faible quantité, sauf dans une salle de pause où la concentration était proche de la limite recommandée.
- Dioxyde de Carbone et Confort Hygrothermique :
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- Les niveaux de CO2 étaient globalement corrects, bien qu’un peu élevés dans certains bureaux.
- Les mesures de température et d’humidité relative se situaient dans des plages confortables, sans excès d’humidité.
Recommandations d’Amélioration ISPIRA a proposé plusieurs actions pour améliorer la qualité de l’air intérieur :
- Améliorer la ventilation dans les zones où les concentrations de particules et de CO2 sont élevées.
- Nettoyer et entretenir régulièrement les systèmes de ventilation pour éviter l’accumulation de polluants.
- Éviter de stocker des aliments et boissons dans les bureaux pour prévenir la croissance de moisissures.
- Réaliser des audits réguliers de la qualité de l’air pour s’assurer qu’elle reste conforme aux normes.
Mon stage d’observation
Grâce à cette mission, j’ai pu comprendre concrètement comment se déroulent les études de qualité de l’air intérieur et l’importance de ces mesures pour la santé des occupants. J’ai aussi appris qu’il faut utiliser des équipements de mesure sophistiqués et que les ingénieurs analysent les résultats pour proposer des solutions d’amélioration.
Cette expérience a été très enrichissante et m’a montré l’importance de la qualité de l’air intérieur dans notre quotidien ainsi que le rôle crucial des professionnels comme ISPIRA dans la surveillance et l’amélioration de notre environnement.