Prévention du risque formol en ANAPATH


Premièrement, les techniques utilisées dans les laboratoires d’anatomie pathologique (Anatomopathologie ou ANAPATH) se caractérisent par la manipulation de quantités importantes de produits chimiques.

De plus, depuis 2004 le formaldéhyde est classé CMR : cancérogène 1B (effet cancérogène présumé avec des fortes présomptions) et mutagène 2 (effet mutagène suspecté). Règlement CLP de la Communauté Européenne.

En France le formol a été introduit dans la liste des substances, préparations et procédés cancérogènes par l’arrêté du 13 juillet 2006.

Les manipulations de formol exposent le personnel médicotechnique à un risque sanitaire par l’inhalation :

Exposition aiguë : irritation des yeux (picotement oculaire, conjonctivite), picotement nasal, de la gorge, du larynx. A plus forte concentration : sensation de brûlure oculaire, cutanée et respiratoire.

Exposition chronique : irritation des muqueuses oculaires et des voies respiratoires. Manifestations allergiques telles que rhinite, asthme, urticaire et eczéma. A plus forte concentration : cancer du nasopharynx, leucémie (suspectée).

Obligations prévues par le code du travail:

·       Informer les employés des risques chimiques et les former

·(articles R. 4412-38 et R. 4412-39)

·       Mesurer la teneur en formaldéhyde dans l’air et informer les employés

·(articles R. 4412-27 à R. 4412-32 et R4412-76)

·       Mettre en place des solutions permettant de réduire le risque d’exposition au formaldéhyde

·(articles R. 4412-11 à R. 4412-22)

Dans ce contexte réglementaire, l’hôpital ou le laboratoire doivent établir démarche d’évaluation et de prévention du risque chimique. Celle-ci doit notamment être retranscrite dans le document unique mis à la disposition du CHSCT, du médecin du travail et, sur demande, de l’inspection du travail.

 

Notre proposition:

 

La société Ispira, vous propose donc de mettre en place le protocole de mesures annuelles adaptées à votre service afin d’évaluer le risque chimique. Nous vous proposons également de  déterminer les VLEP des principaux agents chimiques dispersés dans l’air du laboratoire : formaldéhyde ou toluène. 
Vous disposerez ainsi d’un rapport d’expertise détaillé et d’un véritable outil de gestion pour répondre aux obligations règlementaires. Cela peut également être prise en compte des risques dans l’aménagement des locaux et de leur ventilation. Nous pouvons alors identifier quelles actions concrètes vous permettront d’améliorer la qualité de l’air dans votre service. En effet, cela permettra une meilleure sécurité du personnel et s’inscrira dans une démarche d’amélioration continue de votre gestion du risque.